Le projet de loi bioéthique a été adopté cet été par le Parlement français. Il ouvre l’Assistance Médicale à la Procréation aux couples de femmes et aux femmes dyacis* célibataires. La gestation pour autrui demeure illégale en vertu du principe de droit français de non marchandisation du corps. La loi n’est pas encore promulguée mais cette avancée (partielle) législative est le fait d’une mobilisation sans relâche de militantes féministes lesbiennes, qui ont toujours dénoncé la relégation des femmes dyacis qui n’étaient pas associées à un homme, ainsi que la constante mythification de la figure du père hétérosexuel.
Tous ces débats sur la PMA nous poussent, féministes en quête de la fin de l’asservissement du corps des femmes dyacis à des fins capitalo-patriarcales, à penser la justice reproductive dans un contexte français, au-delà du cadre cishétéropatriarcal. Dans la société française post-coloniale, il est particulièrement impossible d’occulter les enjeux de race de cette question qui tisse des familles et des communautés entières. Des siècles de représentations négrophobes et de violence symbolique s’abattent sur les familles et les enfants noir.e.s.
Pour la Newsletter de ma chatte, deux militantes qui informent, sensibilisent et luttent pour l’empowerement des femmes afrodescendantes sur leur santé reproductive et sexuelle nous ont présenté leur travail, qui fait sororité. Elles produisent des ressources qui déstigmatisent les femmes noires infertiles, en aidant les familles afrodescendantes à se penser et s'inscrire dans un parcours d'accès à la PMA.
Cette newsletter a été produite et rédigée par Johanna Soraya et Ketsia Mutombo
(à suivre sur Twitter et Instagram) avec le soutien des Flux.
*dyacis : contraction de “dyadique” et de “cisgenre”/”cissexuel”. Une personne dyadique a un appareil génital conforme aux normes médicales sur le “sexe masculin” et le “sexe féminin”. Une personne cisgenre conçoit son genre dans le dyptique femme/homme et n’a aucune difficulté (administrative, religieuse, financière...) à être reconnue comme telle par la société.
Entretien avec Patricia N’Depo pour Afrique Avenir
Nous sommes heureuses de vous présenter un entretien réalisé avec Patricia N'Depo pour l'association Afrique Avenir, qui effectue un travail de terrain riche et important sur la santé communautaire. Elle œuvre depuis vingt-cinq ans à l'information, la sensibilisation et la prévention, notamment autour de la santé sexuelle et reproductive, des communautés afro-caribéennes en France : dépistage VIH/sida, prévention du cancer du sein et du col de l’utérus, plaidoyer pour faciliter l’accès à la PMA, actions en faveur de la santé des personnes LGBTQI+...
Vous pouvez faire un don à Afrique Avenir ici.
Plus d'infos sur les horaires et lieux de permanences sur leur site et dans cette vidéo :
Merci de nous accorder cette interview. Pour commencer, comment se déroule le parcours d'une procréation médicalement assistée (PMA), et plus particulièrement le parcours de fécondation in vitro (FIV) avec don d'ovocytes, pour une femme dyacis noire en France ?
L’association Afrique Avenir s'est emparée de ce sujet car elle a été interpelée par les usagers et usagères qu'elle rencontre, qui ont des souhaits de parentalité mais se heurtent à la législation ou à des médecins maltraitants.
Il est nécessaire de dire qu'aujourd'hui, en septembre 2020, l'accès même à la PMA va dépendre de nombreux critères : le statut marital, l'identité de genre, le statut administratif, l'orientation sexuelle. C'est-à-dire que les femmes célibataires, les couples de femmes, les personnes bénéficiant de l'AME (aide médicale de l'État) et les personnes sans papiers ne peuvent pas accéder à une PMA. Ces situations sont importantes à retenir ! Il est vrai que la loi ouvrant la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes a été adoptée le 30 juillet 2020, mais le décret qui permet son application n'est pas encore sorti. Donc, de fait, la loi n’est pas encore effective. Par ailleurs, entre l’adoption du texte législatif et et son application, il peut y avoir de gros décalages, avec notamment des entraves sur le terrain pour décourager les personnes et retarder les prises en soin, avec par exemple des médecins qui invoquent la clause de conscience pour refuser l'accès à la PMA à certaines personnes.
Au final, on observe que la politique nataliste telle qu’elle est promue aujourd’hui en France est le reflet de la société dans laquelle on vit, les familles que l'État s'engage à aider sont hétérosexuelles, cisgenres et avec des papiers.
En ce qui concerne les femmes noires, on est plutôt face à une discrimination “de fait” : en théorie, elles peuvent légalement accéder à la PMA mais, en réalité, il leur reste beaucoup d'obstacles à franchir. Pour comprendre cet état de fait, il est utile de rappeler les étapes qui jalonnent un parcours de procréation médicalement assistée.
Pour les femmes qui peuvent recourir à la PMA en France, les premières difficultés commencent avec la batterie d'examens qu'il faut mener du côté de la femme et de l'homme après qu’ils ont réussi à convaincre le ou la gynéco de les réaliser ; car avant 35 ans, de nombreux médecins ne considèrent pas les inquiétudes des patient.e.s quant à leur infertilité (et ces dernier.ère.s perdent parfois plusieurs années à essayer et à attendre d'être pris.es au sérieux).
Après avoir réalisé tous ces tests visant à évaluer l’état de l’utérus, du fonctionnement des ovaires, du sperme, des ovocytes et de la glaire cervicale, les patient.e.s sont orienté.e.s vers un CECOS (Centres d'Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme humains) pour recourir à une procréation médicalement assistée. Des consultations de génétique et psychologique sont alors proposées. Si le couple a besoin de recourir à un don d'ovocyte, la filiation avec don de gamètes nécessite également de monter un dossier auprès d'un.e notaire. Ces étapes sont de véritables épreuves, d’un point de vue personnel mais aussi pratique ! Par exemple, de nombreux.ses notaires ne savent pas que cette compétence leur a été transférée et certain.e.s pratiquent des prix exorbitants malgré une loi qui encadre leurs tarifs. Tout ce processus est coûteux en temps et en énergie et peut prendre plusieurs années.
Une fois complet, le dossier est déposé sur liste d'attente, et c'est généralement à ce moment que les familles noires ou asiatiques apprennent qu'il y a une pénurie de gamètes (et tout particulièrement d'ovocytes) pour les personnes noires et asiatiques beaucoup plus prononcée que pour d'autres personnes. On attend en général deux ans pour recevoir des ovocytes d'une personne dite caucasienne, contre sept ans en moyenne pour une personne noire. Dans les zones les plus rurales, les responsables des CECOS sont directs et disent simplement : “On n'a jamais vu une femme noire passer la porte de l’établissement et nous n'avons pas de solution à proposer aux couples demandeurs.”
La situation est alors très complexe pour ces couples, car ils ont deux options : abandonner le projet de PMA ou recevoir un ovocyte d'une personne caucasienne. Encore faut-il que les médecins l'acceptent ! En effet, aujourd'hui encore, le principe d'appariement (une norme médicale qui consiste à choisir les donneur.se.s de spermatozoïdes ou d’ovocytes en fonction de la personne qui va les recevoir, afin qu’il ou elle ait le même phénotype - couleur de cheveux, taille, carnation de la peau…) est laissé à la discrétion de l'équipe médicale qui encadre le don (plus d’infos dans cet article). C'est à elle d'accepter de prendre en soin les couples et de suivre des critères, qui reposent principalement sur la ressemblance entre la personne donneuse et receveuse et parmi ceux-ci... la couleur de la peau. Il arrive que des couples noirs soient d'accord pour recevoir l'ovocyte d'une femme blanche mais que les médecins leur refusent l'accès au don d'une personne caucasienne.
Afrique Avenir soutient un amendement proposé pour que la décision soit partagée entre les couples et les médecins.
Quelle pistes et solutions envisagez-vous ?
Cette pénurie est catastrophique, et pourtant peu visible. D’une part il y a un gros tabou sur le don de gamètes pour la procréation en France, dans les communautés afro-caribéennées notamment. Les personnes concernées en parlent peu, ce que nous réalisons aussi au sein d’Afrique Avenir, où l’on ne nous a jamais interpellé.e.s directement sur cette question. Mais d’autre part, il y a également un véritable problème de communication de la part des acteurs de la santé publique ! Lorsqu'on regarde les supports d’information et de sensibilisation des CECOS pour encourager le don, par exemple, on s'aperçoit que les couples noirs ne sont pas représentés. De plus, et malgré la pénurie grave, il n'y a pas de campagnes ciblées sur la communauté noire, c'est alarmant. La seule réponse du corps médical pour expliquer le peu de gamètes disponibles est culturaliste (“Ce n'est pas dans leur culture”). Mais la culture a bon dos, quand on n’a fait aucun effort d’information adaptée.
La situation est aggravée par les stéréotypes qui persistent sur la santé sexuelle des femmes noires, qui les présentent toutes comme “faisant énormément d'enfants”. Ces clichés sont répandus dans le personnel médical et peuvent aussi être intériorisés par les communautés africaines. Certaines femmes nous ont rapporté des propos racistes de la part des CECOS du type “les femmes noires font déjà assez d'enfants, on ne va pas en plus vous inclure dans le parcours PMA.” Or il y a des femmes noires qui n'arrivent pas à avoir d'enfants, notamment à cause de fibromes utérins qui sont sous-diagnostiqués par le corps médical et peuvent freiner le traitement et l’accès au parcours de PMA.
Nous pensons qu'il faut former le personnel soignant à accueillir et accompagner les personnes racisées, créer des messages de prévention et des supports qui reflètent la société dans sa globalité, qui incluent les femmes noires infertiles seules, en couple hétérosexuel ou en couple lesbien.
Les associations qui œuvrent dans le domaine de la santé communautaire comme la nôtre doivent avoir des moyens pour réaliser des campagnes nationales ciblées pour certaines communautés comme ça a été fait pour le VIH/sida. Par ailleurs nous avons besoin de mieux documenter et caractériser les profils et les parcours des personnes pour répondre aux questions de santé publique, ce qui est rendu complexe par l’interdiction des statistiques dites “ethniques”. Afrique Avenir a à cœur de travailler avec les personnes sur le terrain et à partir de leurs expériences individuelles pour construire un plaidoyer collectif et des supports de communication adaptés et cohérents. Impliquer différents acteurs : des mouvements et organisations afro-féministes, des influenceurs et des influenceuses noires, des journalistes. Notre message doit toucher un maximum de personnes.
Entretien avec Sandrine Ngatchou d’OvocyteMoi
Je suis Sandrine Ngatchou, Noire et infertile. J'ai créé la chaîne Youtube et la page Facebook OvocyteMoi parce que je cherchais désespérément une femme infertile noire qui ait parlé de la souffrance que vivent les femmes noires à travers leur désir d'enfant. Mon infertilité est liée à trois causes : une insuffisance ovarienne, un utérus avec de multiples fibromes, et deux trompes bouchées à cause de la tuberculose génitale.
J'ai eu recours à la FIV avec don d'ovocytes, dans le cadre de laquelle j'avais besoin qu'une femme me donne ses ovocytes afin qu’ils soient fécondés avec le spermatozoïde de mon conjoint. En France, il y a très peu de don d'ovocytes de la part de femmes noires. Quand une femme noire se trouve dans ma situation, elle doit attendre en moyenne huit ans pour recevoir un don. Face à cette pénurie, j'ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai fait les distributions des brochures du don d'ovocytes dans différentes villes de France (Paris, Marseille, Saint-Étienne, Strasbourg...). Les vidéos de ces distributions se trouvent sur ma chaîne YouTube. J'ai fait des tentatives de FIV à l'étranger, au Portugal et en Ukraine : quatre tentatives pour un total de 15 000 €.
Dans ce parcours de PMA avec don d'ovocytes, je me suis posé la question des conditions du don, de la situation des donneuses et de leur exploitation par un marché de la fertilité vorace. Et j’ai voulu faire de cette PMA un acte militant. Je me suis confrontée à des limitations juridiques : par exemple, une FIV avec don d'ovocytes doit être anonyme pour pouvoir disposer du remboursement par la sécurité sociale, bien que la fécondation soit faite dans un pays où il y a l'anonymat et le non anonymat pour les donneuses. Cette réflexion s'est poursuivie au travers de mes lectures sur la justice reproductive*.
Dans ma démarche, je voulais que la donneuse fasse partie de la vie de cet enfant, qu'il existe un échange entre la donneuse et moi, sur nos rôles à l'égard de cet enfant et sur la façon dont nous voulions construire notre relation. Je déteste le terme “l'anonymat du don”. Ne pas connaître la génitrice de mon enfant sonnait comme une injustice pour moi. Est-ce que ces droits ont été respectés ? Que vais-je raconter à cet enfant sur son existence ? Pour moi, l'histoire du don de la donneuse fait aussi partie de son histoire. Par rapport à cette envie d'intégrer la donneuse, je me suis retrouvée face à un autre concept qui faisait sens pour moi, le "othermothering", autrement dit la “communauté” de maternité*. Patricia Collins explique que le "othermothering" "consiste en une série de relations constamment renégociées que les femmes afro-américaines entretiennent entre elles, avec les enfants, avec la communauté afro-américaine plus large, et avec soi-même" (Patricia Hill Collins, Black Feminist Thought, 1990.
Je me suis posé cette question : “Est-ce juste pour moi d'avoir un enfant dans ces conditions ?”. Les mamans solo rencontrent beaucoup de difficultés sociales, tout comme les femmes en couple hétérosexuel, la charge mentale et les besoins émotionnels des enfants étant portés par les femmes. Avec les engagements financiers que j'ai au Cameroun (mes parents et mes frères et sœurs y sont encore), puis-je disposer de toutes les ressources pour cet enfant en étant son seul parent, ou même en étant en couple, quand on connaît l'inutilité des hommes quand il s'agit d'investir les besoins émotionnels de leurs semblables en matière d'humanité ? Mais aussi, dans quelles conditions la donneuse a-t-elle fait son don ? Ses droits ont-ils été respectés ?
Ce parcours a été intéressant, vivifiant, parce que j'ai abordé mes souffrances sous un angle féministe, parce que je me suis posé de nombreuses questions, notamment celle de mon désir de maternité. Après une thérapie, j'ai finalement compris que je n'avais pas de désir d'enfant. Ce cheminement m'a permis de croiser les livres et articles de beaux auteurs et de belles autrices et a changé mon regard sur la parentalité.
J'ai toujours eu envie de faire une vidéo avec les femmes noires qui ont fait un don d'ovocytes afin de nous ouvrir le champ des perspectives, et favoriser l'ouverture de la parole sur le sujet de la fertilité au sein de la communauté noire. Je suis contente car j'ai pu le réaliser cette année : quatre donneuses se sont prêtées au jeu des questions-réponses. Dire qu'il y a deux ans, pour trouver une donneuse noire qui témoignerait sur France24, c'était la croix et la bannière ! Il manque encore une vidéo sur les femmes infertiles.
Je vous laisse écouter la dernière vidéo des donneuses d'ovocytes sur la page Facebook et la chaîne YouTube OvocyteMoi pour poursuivre la réflexion.
*Retrouvez les références et des ressources pour aller plus loin sur notre site.
Notre vidéo sur le don d’ovocytes avec Sarah
En conclusion
La famille nucléaire hétérosexuelle est une institution du capitalisme. Elle est un lieu où l’on internalise la subordination, comportement au service d’une société tournée vers la création effrénée de richesses car les rapports sociaux y sont hiérarchisés : entre patrons et salarié.e.s, forces de l’ordre et population, soignant.e.s et patient.e.s, entre autres. Cette forme familiale donne l’illusion que le soin communautaire* n’est pas important, mais surtout que l’on doit peu de choses aux personnes hors de la sphère familiale. Or cette famille nucléaire est une fiction capitaliste, car dans les faits les enfants sont à la charge des femmes de leur entourage, et au quotidien, les familles ne sont pas nécessairement organisées autour du duo que formeraient le père et la mère. Dans le témoignage de Sandrine Ngatchou, qui dénonce l’impossibilité d’inclure la personne donneuse d’ovocytes dans la vie de l’enfant à naître, on voit qu’il y a des lois de l’État qui empêchent ces formes de familles non nucléaires d’exister.
Pour ce qui est des familles noires, les représentations racistes autour de leur fécondité, dépeinte comme parasitaire, les dissuadent de recourir à ce dispositif de santé publique. Cela est à lier aux problématiques discutées dans notre précédente newsletter sur la misogynoir de la gynécologie. Le parcours de soin gynécologique de base accuse d’une générale mauvaise prise en charge des femmes noires : syndrome méditerranéen, manque de connaissances de la recherche médicale en matière de fibrome utérin, exotisme, pratique accrue de césariennes, etc. Quand tous ces obstacles sur le parcours de soins s’accumulent, il est évident que notre accès à la technologie du don de gamètes sera plus long et plein d’errances.
C’est ainsi que pour nous, la justice reproductive est une praxis* féministe qui consiste, via une lecture classe/genre/race, à une remise en question des dynamiques sociales de pouvoir. Et par une lecture intersectionnelle des oppressions et violences, à soutenir les luttes des populations et groupes ayant une forme de parentalité exclue du projet cishétérosexiste blantriarcal sous-tendu par le capitalisme.
La justice reproductive est aussi la dénonciation - encore via le prisme classe/genre/race - des idéaux natalistes qui dissuadent les femmes dyacis dont la grossesse est valorisée de bénéficier d’IVG.
*soin ou santé communautaire : création d’espaces, de moments et de dynamiques locales, internationalistes ou numériques où l’on échange des bonnes pratiques liées à la santé, où l’on apprend des gestes et soins basiques, où l’on a un accès gratuit à des outils de réduction des risques en matières sexuelles, de consommation de stupéfiants par exemple.
*praxis : actions diverses menées afin de transformer des rapports sociaux.
Deux campagnes Ulule à soutenir
Ce mois-ci, on tient à vous partager deux campagnes de financement de projets féministes. Avec le premier, nous partageons l’audace d’avoir “chatte” dans le titre ! Vénus s’épilait-elle la chatte ? est un podcast qui souhaite déconstruire l’histoire de l’art occidentale avec un point de vue féministe. Julie Beauzac et Anne-Lise Bouyer vous proposent d’acheter l’Agenda Malpoli pour soutenir le podcast financer sa saison 2.
Vous connaissez déjà le Jeu Foune et Flore dont on vous parlait en mai. L’association Agnodice vous propose désormais d’acheter le jeu pour continuer à vulgariser le microbiote vaginale et financer ses activités de sensibilisation : offrir des jeux dans les collèges et lycées et lancer les ateliers d’auto-observation “Matte ton microbiote”. Au cours de ces ateliers, Jeanne et Léa vous proposeront de récolter un peu de votre microbiote, puis de l’observer au microscope !
L’agenda comme le jeu seront envoyé en décembre, ce qui en font également de bons cadeaux pour les fêtes de fin d’année !